Le milieu parisien squatte le banc depuis désormais deux ans et ne devrait que rarement en être délogé d’ici la fin de la saison. Son avenir se situe plus que jamais loin de la capitale.
Récemment sorti du groupe en trois occasions, Clément Chantôme reconnait avoir payé un geste d’humeur à l’encontre d’Antoine Kombouaré. Mais le milieu de terrain parisien s’en offusque à peine, son statut d’éternel remplaçant n’a de toute façon pas évolué depuis plusieurs mois désormais.
« On a discuté une fois en janvier, et les choses n’ont pas évolué. Si je ne joue pas, c’est parce qu’on ne me fait pas confiance, alors ça ne sert à rien de discuter pour forcer les choses. Depuis deux saisons, je joue très peu en championnat. Ça ne me permet pas de progresser. Moi, j’ai toujours l’obligation d’être bon, même si je ne joue pas pendant deux mois. Si je ne suis pas bon, je retourne sur le banc. C’est une situation difficile à vivre », a reconnu Clément Chantôme, qui a pourtant été loin d’être transparent à chaque fois qu’il a été sollicité, mais paye la tactique plutôt rigide mis en place par Kombouaré en ce qui concerne le milieu de terrain. Et avec l’entraineur kanak, les relations ne vont pas très loin, ce qui lui bouche complètement son avenir parisien.
« On a discuté une fois en janvier, et les choses n’ont pas évolué. Si je ne joue pas, c’est parce qu’on ne me fait pas confiance. J’ai encore deux ans de contrat, le club donnera son avis, je donnerai le mien. On peut vivre une saison difficile. Deux saisons, ce n’est plus possible. Je veux jouer plus de matchs, même si je dois aller dans un club de standing inférieur au PSG », a expliqué au Parisien celui qui a failli rejoindre Toulouse la saison passée, et doit désormais se mordre les doigts de ne pas avoir changé d’air plus tôt. Cela ne devrait plus tarder.