Au gré de son passif de footballeur professionnel et de ses commentaires sur la chaîne cryptée, Christophe Dugarry est loin (très loin) d’être considéré comme un supporter parisien. Pourtant, l’ancien attaquant ne manque pas de superlatif, lorsqu’il s’agit d’évoquer Zlatan Ibrahimovic, la recrue vedette du championnat de France et du PSG cet été.
« Pour moi, Zlatan Ibrahimovic est plus qu’un joueur. J’ai l’impression que c’est quelqu’un qui est sûr de ses qualités, et qui veut les assumer. Il a un charisme impressionnant. Quand tu le vois descendre du bus, sur le tapis rouge avec cette entrée théâtrale au Parc des Princes, tu te dis ‘c’est César qui arrive’. La comparaison est très bonne avec Cantona. Tu n’as qu’une envie, c’est lui donner le ballon. Il te dit ‘donne moi le ballon, je vais me débrouiller et m’occuper du reste’. C’est ce que ça veut dire à travers cette posture. C’est le message passé à ses partenaires. A ses adversaires c’est ‘surveillez moi parce que je vais vous faire vivre l’enfer’, et puis aux spectateurs ‘regardez moi’. Moi, je trouve que c’est admirable, c’est un côté chevalier, romanesque », s’est ainsi lâché Christophe Dugarry sur Canal + avant d’aller encore plus loin. « Il est tellement costaud, tellement robuste que tu ne peux même pas tirer son maillot pour le déséquilibrer juste avant son contrôle. Quand le défenseur prend le ballon de la tête, Ibrahimovic le prend de la poitrine.[...] Tu ne peux rien faire[...]. Par exemple, face à Lille, Chedjou fait un match remarquable, pourtant il marque deux buts. Qu’est ce que tu peux faire ? Il est inarrêtable. Il n’est pas seulement costaud, il sait tout faire avec le ballon[...] J’ai l’impression que si je devais me retrouver avec un partenaire comme lui sur le terrain, il suffit de lui donner le ballon, il se débrouille pour faire le reste. Dans le même registre, il me fait penser un peu à Zizou. Quand tu as un joueur comme ça, il faut se mettre à son service. Si tu te mets à son service il te fera briller », a conclu Christophe Dugarry qui est comme beaucoup épaté par l'impact immédiat du géant suédois sur son équipe, le championnat de France, et maintenant la Ligue des Champions.