Président du PSG pendant deux ans entre 2006 et 2008 avant de démissionner, Alain Cayzac n’a pas connu le club de la capitale avec des pouvoirs financiers quasiment illimités, et le regrette bien. Pour autant, le dirigeant historique du club, membre du comité directeur depuis 1986, tient à apporter sa lumière sur l’arrivée des investisseurs qataris à la tête du PSG. Pour Alain Cayzac, les nouveaux dirigeants du club de la capitale ne font vraiment pas n’importe quoi, et donnent même une petite leçon à Colony Capital sur la manière de gérer un club de football, qui en raison de la passion qui entoure ce sport ne peut pas se faire comme n’importe quelle entreprise.
« Moi aussi j'ai rêvé de bâtir une équipe sur 4-5 ans. Malheureusement dans ce sport, il y a une impatience très forte du public. Surtout quand il y a un nouvel actionnaire. Ils ont raison de faire ce qu'on aurait dû faire au début avec Colony, c'est-à-dire dépenser beaucoup d'argent au début en renforçant l'équipe avec de très bons joueurs au lieu de saupoudrer au fil des ans parce qu'on n'a pas le temps », a retenu dans un entretien à Planète PSG un Alain Cayzac qui avait confié son éviction avoir eu un projet ambitieux, mais incompatible avec la volonté de Colony Capital d’équilibrer rigoureusement les comptes sans dépenser de manière exagérée.