La décision de Laurent Blanc d’aligner Edinson Cavani sur le côté droit de l’attaque du Paris Saint-Germain n’est pas un choix par défaut, bien au contraire. Capable d’apporter le surnombre dans la surface adverse, l’Uruguayen n’est pas avare d’efforts dans le repli défensif. En témoignent ses statistiques lors du match face à l’Olympique Lyonnais le 1er décembre dernier. Cavani a en effet parcouru 11,9 kilomètres et pas seulement en phase offensive puisqu’il a touché un tiers de ses ballons dans la moitié de terrain du PSG. Des chiffres directement liés à l’état d’esprit irréprochable de l’ancien Napolitain selon le préparateur physique de l’OGC Nice.
« C’est correct. Mais ce qui est particulier chez Cavani, c’est qu’il s’agit d’un attaquant axial replacé à droite, a souligné Alexandre Dellal pour Le Parisien. Mettez un Trezeguet sur un côté et je ne suis pas sûr qu’il galope 12 km. Cela démontre l’état d’esprit du joueur. Ce qui est flagrant chez lui, c’est sa capacité à répéter les efforts et, surtout, les contre-efforts. C’est-à-dire qu’il est tout de suite concerné par le repli défensif sans donner l’impression d’être touché physiquement. On a le sentiment qu’il s’épanouit dans l’effort et même qu’il en a besoin. » Et toujours selon les statistiques de la Canal Football App, les Lyonnais auraient vu Cavani passer à 34,7 km/h. A peine plus lent qu’Antonio Valencia, joueur le plus rapide balle au pied la saison dernière (35,1 km/h).