Incapable d’interrompre les interminables phases de domination du FC Barcelone, le Paris Saint-Germain a clairement affiché ses limites mercredi en Ligue des champions (défaite 3-1). Du moins en l’absence de ses maîtres à jouer que sont Marco Verratti, Zlatan Ibrahimovic (suspendus) et Thiago Motta (blessé). Il n’empêche que les Parisiens avaient les moyens de gêner le Barça, notamment grâce à un pressing trop peu utilisé au goût de Daniel Riolo, très critique envers Edinson Cavani.
« Pourtant par instants, en étant agressif, le PSG a existé. Cavani a même raté une occasion qu’on n’a pas le droit de manquer dans un tel match, a commenté le consultant dans son édito pour RMC. Mais pourquoi le PSG a seulement répondu par instants ? Pourquoi plus de passivité que de pressing ? C’est le seul moyen contre le Barça. Pour avoir des ballons de contre, c’est la seule chose à faire. La fin de la première période est un peu plus positive. On a envie de croire que la défense du Barça peut être bousculée. La seconde période est un naufrage. Suarez montre que le bon Uruguayen, c’est lui, pas celui du PSG. Le pauvre Cavani est torturé par la comparaison », a-t-il critiqué, avant de s'attaquer à l'équipe parisienne dans son ensemble.
« Derrière lui, pas grand monde ne sauve la face. Le milieu est débordé. Ça tente de se battre mais comment ne pas voir l’écart ? Aborder un tel match sans Motta et sans Verratti, c’est injouable. Matuidi a beau se défoncer, il est comme un soldat seul au front. Pastore tente d’éclairer le jeu, mais autour de lui le collectif est flou. (...) Tout le monde a semblé largué, a constaté Riolo. Qui sauver ? Marquinhos, Pastore ? Mais à quoi bon chercher quand le collectif est à ce point en souffrance. Le Barça n’a même pas semblé être inquiet, à aucun moment. Les attaques du PSG ont été bien trop sporadiques pour perturber ce Barça. Il n’y a peut-être aucune honte à se faire taper par cette équipe, mais il faudra quand même se demander pourquoi, ce PSG ne lui a même pas résisté. Pourquoi, il y a deux ans, au début de l’aventure, il avait été meilleur ? Le Barça a progressé ? Peut-être, mais pourquoi pas Paris ? »