Le défenseur parisien ne cachait pas l’importance mentale du match nul arraché sur le terrain de Lens (1-1) samedi soir après une semaine difficile et une remise en cause du vestiaire.
Considérés comme trop gentils sur le terrain comme en dehors pour une formation en si mauvaise posture, les Parisiens se sont faits violence samedi soir pour aller chercher le match nul à Lens. Zoumana Camara, auteur d’un but refusé en fin de match avant l’égalisation de dernière minute, est l’un des symboles de cette volonté parisienne de ne plus se laisser marcher sur les pieds. Car des 1-0 à l’extérieur, le PSG n’en a pas remonté beaucoup cette saison…
« Le contexte n'était pas évident avec tout ce qui s'est passé en extra-football et cette défaite contre Marseille (0-3). On avait envie de faire plaisir à tous les Parisiens. Cela n'avait pas été le cas. On arrive ici et on est mené. C'est un bon point de pris. Par rapport au scénario du match. revenir à la fin. Ne jamais lâcher. Toujours y croire. C'est à la fois satisfaisant et ça peut aussi laisser des regrets. Si nous avions eu cet état d'esprit avant, peut-être aurions nous ramené un peu plus de points. On a senti une équipe qui n'a jamais renoncé, qui n'a pas paniqué, qui a tout fait pour ne pas prendre le deuxième but qui aurait tuer le match. Et on a été récompensé à la dernière seconde. On y a toujours cru. C'est le sentiment que nous avons donné », a assuré l’ancien défenseur lensois, pour qui les consignes d’avant-match au sujet de la communication ont également été respectées coûte que coûte, ce qui a compté au final.
« La communication, on l'a répété plusieurs fois. C'est dans l'intérêt de l'équipe. Quitte à se pourrir par moment. Mais après c'est oublié. On se parle sur le terrain. Il faut de la communication. Tout le monde doit se secouer. C'est la base si on veut avoir des bons résultats », a prévenu Zoumana Camara, qui sait que ce match nul obtenu à Lens n’aura de valeur que si les Parisiens enchainent par une victoire face à Sochaux.