Les spectateurs et les téléspectateurs qui ont regardé la finale de Coupe de France entre le PSG et Auxerre l’ont constaté, Zlatan Ibrahimovic a été transparent, laissant à Edinson Cavani le soin de mener l’attaque parisienne. Et El Matador s’en est bien sorti en marquant le but de la victoire parisienne. Pour Bruno Roger-Petit, ce match a probablement marqué un tournant dans la hiérarchie entre les attaquants au sein du Paris Saint-Germain, Cavani semblant désormais plus à même de booster le PSG, tandis qu’Ibrahimovic commence à baisser de rythme.
Zlatan fantomatique contre Auxerre
« Ces dernières semaines, le pouvoir a changé de main. En ce 30 mai 2015, triomphal pour le PSG, Cavani a détrôné Ibrahimovic. Le sceptre a changé de mains sur le front de l’attaque du PSG. On a contemplé la finale et d’Ibrahimovic, hélas, on n’a rien vu. Ou presque rien. Une fois de plus, Zlatan est apparu un peu vieilli, fatigué, usé… En revanche, de Cavani, on a tout vu. Sans lui, le PSG aurait pu tomber dans le piège auxerrois. Sans sa hargne, pas d’occasions de but. Sans sa détermination, pas de but. Sans sa volonté, pas de Coupe de France. Sans Cavani, pas de Triplé. Le procès Cavani se termine par un non-lieu avant l’audience. Logique. Le premier monte, le second descend. Alors les deux pourraient rester au PSG la saison prochaine. Si c’était le cas, et si l’on en restait là, dans le maintien de la cohabitation, la prise du pouvoir par Cavani sur le front de l’attaque parisienne devrait peser sur les orientations parisiennes. En toute logique. Le Roi est mort, vive le Roi ? », s’interroge, sur son blog, Bruno Roger-Petit, qui estime que désormais l’attaquant uruguayen doit se voir confier un rôle prépondérant au PSG.