Revenu aux affaires à la tête de l’AJ Auxerre cet été au profit d’un putsch pour éjecter l’ancien président, Gérard Bourgoin visait clairement le podium de Ligue 1 à son arrivée. Pour le moment, le club bourguignon est à la lutte pour éviter de prendre l’une des trois… dernières places du classement, ce qui est loin d’être gagné. Cela n’empêche pas le « Roi du Poulet » de penser à l’avenir, et d’espérer comme de nombreux clubs français l’arrivée d’investisseurs étrangers aux poches pleines. Et pour cela, Bourgoin assure que le meilleur argument de l’AJA demeure géographique.
« On regardera ça (ndlr : l’arrivée d’investisseurs qataris dans le capital du club) avec beaucoup d'intérêt, on réunira l'association. On dira : 'Est-ce que vous pensez réellement qu'on peut vivre éternellement avec des bénévoles, ou est-ce que vous pensez que le moment est venu d'en faire un véritable club compétitif en Europe ? Mais avant qu'ils s'intéressent à Auxerre... Quoique, ça peut arriver parce qu'à force d'essayer de mettre un deuxième club à Paris... Moi je considère qu'on est le deuxième club parisien, à 1h45 en voiture », a lancé dans le magazine So Foot un Gérard Bourgoin qui sait que les nombreux tentatives par le passé pour monter un deuxième club de première division à Paris ont toujours échoué, faute notamment d’un public et de moyens.
