Autant il est difficile voire impossible de nier son activité sur le terrain, autant il est facile à l’inverse de lui reprocher son inefficacité devant le but. Le manque de réalisme dont fait preuve Ezequiel Lavezzi aurait dû l’éloigner du onze titulaire de Laurent Blanc. Mais cela est loin d’être le cas, bien au contraire même puisqu’El Pocho est quasiment systématiquement associé à Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic par le coach francilien. La raison serait simple à comprendre, elle viendrait de l’amitié qui unit les cadres du groupe Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva à l’ancien chouchou de Naples.
C’est du moins ce qu’a fait savoir dans Le Parisien un proche du club qui précise que les deux ex Milanais insisteraient pour voir l’ailier argentin être titulaire, plutôt que Lucas ou Ménez quand ils sont en concurrence. « Il les fait beaucoup rire, c'est un peu le joyeux drille du groupe. Il est toujours souriant, de bonne humeur et il est vraiment drôle. Il détend tout le monde » fait ainsi savoir cette source. Reste à savoir comment ce bruit va être géré par le compatriote de Thiago Silva, le jeune Lucas. Mais avec l’absence de Cavani pour une durée minimale de trois semaines, les deux joueurs vont avoir l’occasion ensemble de briller, pour le plus grand bonheur du PSG ... et de ses cadres.
Interrogé à ce sujet en conférence de presse, Laurent Blanc avoue ne pas comprendre ce raisonnement, et rappelle qu'il est le dernier décideur en ce qui concerne le terrain au PSG. « Ibrahimovic ? Ce n’est pas lui qui fait l’équipe, je vous rassure. C’est un joueur très important de l’effectif, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Mais c’est la même chose partout, ce sont des joueurs importants avec lesquels l’entraîneur discute, avec lesquels le président discute. C’est comme ça dans tous les clubs, mais son importance est vraiment localisée sur le terrain », a assuré le champion du monde 1998, qui a mine de rien affirmé son autorité depuis le début de la saison, notamment en sortant Zlatan Ibrahimovic au cours de certains matchs, ou en faisant venir Yohan Cabaye coûte que coûte.