Trois jours après la pâle copie rendue par le Paris Saint-Germain, et à la veille de la réception de l’ASSE, Laurent Blanc était en conférence de presse. Et forcément l’entraîneur du PSG a été interrogé sur Zlatan Ibrahimovic et Angel Di Maria apparus très éteints lors du choc de Ligue des champions. Blanc ne s’est pas défilé et a reconnu qu’il attendait plus de ses deux joueurs, mais pas que de ces deux-là.
« Ibrahimovic ? Il peut faire beaucoup mieux, mais notre animation offensive ce n’est pas qu’Ibra. J’ai écouté les commentaires, et il y en a eu beaucoup après le match contre le Real. J’ai revu le match. Là où vraiment le bât a blessé, c’est l’animation offensive avec beaucoup de mauvais choix, mais des deux côtés. Mais il y a eu deux bonnes défenses et aussi une méforme des joueurs offensifs, dont Ibra. Je sais que la presse manage les joueurs de manière radicale, moi un peu moins (…) Ma manière de manager, c’est plutôt d’encourager les joueurs, leur refaire confiance, quel que soit le joueur, un jeune ou une star. Les joueurs ont besoin de confiance. Après un match comme ça, effectivement il faut retenir des leçons, mais aussi il faut savoir redonner de la confiance. Que ce soit avec Ibra ou un autre, c’est ma manière de manager, a d’abord expliqué Laurent Blanc, avant de se pencher sur le cas Angel Di Maria, guère tranchant ces derniers temps. Ses premiers matches ont été intéressants. Mais il faut l’aider ce garçon et pour tout dire j’en ai parlé avec lui. Le joueur qu’il a été, il l’est toujours, ses qualités ne se sont pas envolées. Mais, il ne faut pas l’oublier, depuis son départ du Real Madrid, il a eu une année très difficile à Manchester United. Maintenant, il y a une année à Paris avec un nouveau club, un nouveau pays, une nouvelle adaptation. Là je sais qu’il est très heureux à Paris et sa famille aussi. Il faut qu’il enlève un peu de pression, parce que c’est un grand joueur avec une grande expérience, mais il ne peut pas nous faire gagner la Ligue des champions à lui seul. On est content de l’avoir, mais aidons-le à s’adapter. »