En concurrence avec Hubert Fournier, Christophe Galtier et Jocelyn Gourvennec, Laurent Blanc a été désigné entraîneur de l’année en Ligue 1 lors des trophées UNFP. Une décision qui sort d’un vote réalisé auprès des professionnels de la profession comme le disait Jean-Luc Godard en recevant un César d'honneur. Pour Bruno Roger-Petit, qui s’exprime à ce sujet sur son blog, tout cela n’est pas réellement étonnant et le journaliste imagine même que certains avaient des motifs inavouables de voter pour l’entraîneur du Paris Saint-Germain.
« Comme le disait Nicolas Canteloup ce lundi sur Europe 1, "Blanc meilleur entraineur, c'est comme récompenser celui qui conduit une Ferrari au sein d'une course de 2CV". Ce n'est pas mal vu. En vérité, à voir ce choix, corollaire de l'élimination en aval de Bielsa et Jardim, on finit même par se demander si, loin d'honorer le PSG à travers Blanc, certains des votants de l'UNFP n'ont pas voté Laurent Blanc uniquement pour embêter le PSG, au cas où les dirigeants du club, malgré le Triplé, en viendraient à considérer que question Ligue des Champions, l'entraineur français ne fait pas l'affaire et doit partir. Éjecter de son poste le meilleur entraineur de l'année, distingué comme tel, cela la ficherait mal non ? Pour tout dire, à la place de certains votants hostiles au PSG, on aurait voté "Blanc entraineur de l'année", histoire de le rendre indéboulonnable (ou presque) de son poste, rien que pour nuire au club parisien... C'est aussi ça les Trophées UNFP... Plaisir de nuire, joie de décevoir... Dès qu'il s'agit du PSG, en France, tout est possible.. », écrit Bruno Roger-Petit dans un texte forcément un peu exagéré, même si cette thèse pourrait presque paraître sérieuse.