Malgré la confiance accordée par l’entraîneur Luis Enrique, Lucas Beraldo connaît des débuts mitigés avec le Paris Saint-Germain. Rien d’étonnant pour le spécialiste du foot brésilien Franck Logbi Henouda, lequel estime que le club francilien s’est trop précipité avec le défenseur central arrivé en janvier.
En débarquant au Paris Saint-Germain cet hiver, Lucas Beraldo ne s’attendait peut-être pas à gagner les faveurs de Luis Enrique aussi rapidement. L’entraîneur parisien n’a pas hésité à aligner son défenseur central, en misant notamment sur sa capacité à évoluer sur le côté gauche. L’ancien joueur de São Palo a pourtant montré des limites. Ses performances n’ont pas toujours été à la hauteur à l’image du quart de finale aller de Ligue des Champions contre le FC Barcelone (2-3). Rien d’étonnant pour le spécialiste du foot brésilien Franck Logbi Henouda qui ne comprend pas pourquoi Lucas Beraldo a été lancé aussi rapidement.
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« Quand tu fais venir un joueur du championnat brésilien au mois de janvier, il faut que tu saches que le joueur vient de faire un championnat où il a enchaîné 60 ou 70 matchs, qu'il termine son championnat, la Copa Libertadores, le Mondial des Clubs, la Coupe du Brésil, etc., a rappelé le dénicheur de talent contacté par Le 10 Sport. Début décembre, il est en vacances. Donc il prend tout le mois de décembre où il fait 30, 35, 40 degrés des fois au Brésil, c'est l'été. Et tu le fais venir au mois de janvier, tu l’entraînes une journée et tu le mets en Coupe de France le lendemain ? Mais physiquement, le joueur, il n’est plus du tout là. »
« Ils vont le cramer »
« Quand tu as l’adrénaline, tu es professionnel, ça passe. Mais je ne vois pas comment ça peut tenir plusieurs mois. Pour moi, c’est impossible, a prévenu l’observateur. Le reste de la saison, t’es mort, t’es cuit. J’ai peur d’un truc, c’est qu’ils vont le cramer. On dirait que les clubs français n’ont pas appris de ça, de leurs erreurs, parce que c’est déjà arrivé plein de fois ! Le joueur, tu prends ton temps, tu ne le mets pas sur le terrain. Tu lui fais une préparation spécifique, tu le mets dans le groupe après. Limite, tu ne l’intègres qu’en juillet, pour la saison d’après. Comme pour Moscardo. Et encore plus avec des jeunes joueurs. » De son côté, Luis Enrique a estimé que le Brésilien de 20 ans n’avait pas besoin de temps d’adaptation.