Tandis qu'un parfum de scandale arbitral entoure le FC Barcelone, le fameux match Barcelone-PSG (6-1) est remonté à la surface. Du côté du président parisien, on sait que le sujet est très sensible en Espagne.
Agé de 44 ans, Deniz Aytekin hantera pendant longtemps les mémoires des supporters du Paris Saint-Germain, puisque c’est lui qui arbitrait la fameuse romantanda de 2017, lorsque dans un scénario totalement fou le Barça avait battu 6-1 le PSG. Ce soir-là, l’arbitre allemand avait été mauvais, au point même que rapidement certains avaient émis des soupçons sur sa probité, aucune preuve n’étayant cette thèse.
Cependant, cette semaine, dans le cadre de l’affaire Negreira, les enquêteurs ont retrouvé un rapport réalisé par l’ancien responsable arbitral espagnol qui recensait les choix erronés de Deniz Aytekin lors de cette rencontre. En aucun cas, il n’évoquait une possible corruption de ce dernier, mais forcément cela fait mauvais genre et a remis sur le devant de la scène les événements intervenus ce soir-là au Camp Nou. Du côté espagnol, personne n’est allé jusqu’à dire que ce Barça-PSG avait été manipulé, mais visiblement on aurait aimé que Nasser Al-Khelaifi se mouille un peu.
La remontada un match truqué ? Le PSG n'accuse pas
Le PSG volé lors la remontada ? L'arbitre corrompu confirme https://t.co/2kl1c1SW6W
— Foot01.com (@Foot01_com) March 22, 2023
Invité de Marca Sport Week-end, Nasser Al-Khelaifi a évoqué différents sujets, mais bien évidemment le président qatari du Paris Saint-Germain n’a pas échappé à une question sur l’affaire Negreira, accusé d’avoir touché d’importantes sommes du FC Barcelone pour une mission très sombre, l’idée que certains arbitres ont été corrompus dans le passé flottant dans l’air. Pour NAK, il était clair qu’il pouvait être tentant de revenir sur la remontada, mais le patron du PSG s’en est bien gardé.
« L’affaire Negreira ? Je ne m'immisce jamais dans de telles affaires. Je ne suis pas impliqué, nous n'avons aucune influence là-dessus vraiment. Et l'affaire est devant les autorités judiciaires. Il faut attendre et être prudent. Je ne peux pas parler au nom de l'UEFA, qui fera ce qu'elle jugera bon, elle va essayer de protéger le football », a expliqué Nasser Al-Khelaifi, alors même que toutes les affaires concernées par ce dossier ne semblent être qu'en Espagne.
Ce samedi, Javier Tebas reconnaît cependant que le FC Barcelone pourrait payer au prix fort en Europe d'éventuelles tentatives de corruption, même si cela ne regarde que la Liga. Et le président de la Liga de se demander si la FIFA ne pourra pas non plus réclamer à la fédération espagnole de football de sanctionner le Barça, par exemple en lui retirant des points, les 15 points qui ont disparu du côté de la Juventus étant un exemple que les dirigeants barcelonais redoutent plus que tout.