La mise en place de différentes banderoles contre les dirigeants qataris du PSG, dimanche à l'occasion du match entre l'AS Saint-Etienne et Paris, n'a pas été du goût de Nasser Al-Khelaifi. Et si le président de l'ASSE a reconnu regretter cette histoire et ouvert une enquête interne, l'affaire ne va pas en rester là.
Deux minutes de silence en début de match, puis une série de banderoles clairement accusatrices à l'encontre des responsables qataris, le président du Paris Saint-Germain a moyennement apprécié l'accueil réservé par le Chaudron. Et c'est notamment l'utilisation de la formule « Pray for Paris » dans une des banderoles qui a ulcéré Nasser Al-Khelaifi, compte tenu du fait qu’il s’agissait du slogan qui avait suivi les attentats du 13 novembre. Le président du club de la capitale a donc demandé des explications à Bernard Caïazzo, notamment comment la direction de l'ASSE avait laissé faire cela.
Après avoir fait part de ses regrets devant ces incidents, Bernard Caïazzo a immédiatement exigé du responsable de la sécurité de Geoffroy-Guichard qu'une enquête soit menée pour savoir comment toutes ses banderoles sont entrées dans le Chaudron sans même être lues. « Il y a eu un accident et on a conscience des failles, notamment dans la fouille menée par les stadiers (…) L’an passé, on avait réussi à intercepter les banderoles. Pas cette fois. Une enquête interne est en cours pour déterminer qui a fauté car on ne nous a pas signalé certaines banderoles, comme le veut pourtant la procédure. Nous prendrons nos responsabilités », a indiqué, dans l’Equipe, Samuel Rustem, responsable de la sécurité du Chaudron. Quoi qu’il en soit, avant même de connaître les résultats de cette enquête, le dossier va passer jeudi devant la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel et cela pourrait valoir une sanction à l’AS Saint-Etienne.