Sans trop en faire, le PSG a parfaitement rempli sa mission face à Guingamp, dominant assez nettement la formation bretonne, tout en faisant la différence en fin de match (3-0), ce mardi soir au Parc des Princes.
Un match bien maitrisé et plus convaincant que le dernier déplacement à Reims (1-1). A cette occasion, Zlatan Ibrahimovic avait montré qu’il était encore loin de sa forme optimale, et Daniel Riolo n’avait pas hésité à casser à plusieurs reprises l’attaquant suédois, demandant qu’on lui fournisse « une chaise pour s’asseoir » sur le terrain, ou annonçant d’ores et déjà « une fin de carrière pathétique » pour un joueur qui n’avait plus la même influence sur le jeu parisien. Plus en jambes face à l’En Avant ce mardi, le Suédois a ouvert son compteur buts en Ligue 1. Une amélioration remarquée par le polémiste de RMC, qui n’a toutefois pas attendu bien longtemps avant de tailler à nouveau l’ancien milanais dès que son rythme a un peu baissé.
« Devant, Ibra s’est levé du fauteuil dans lequel il était assis à Reims. Ce n’est pas toujours tranchant, mais il bouge ! Mouvement, occasions, jeu : le PSG livre un vrai match. Certes, après une telle domination, on aurait pu voir un écart plus conséquent, mais la première période s’achève sur un 1-0 minimaliste. La seconde période est nettement moins bonne. Dans le jeu, Di Maria est étrangement absent. On ne voit que Pastore. Le seul à faire avancer la machine. Ibra se remet doucement en mode « grand-mère ». Paris attend la 77e pour boucler le match. Une frappe moyenne d’Ibra repoussée sur Di Maria. 2-0. Dans ce match qu’on oubliera vite, il ne manque que le but de Cavani. L’Uruguayen ne fera rien de mieux que de provoquer le péno du 4-0. Avant ça, Ibra a arraché son premier but de la saison. Il ne mettra pas un doublé puisqu’il rate le péno, confirmant ce qu’on voit, un Ibra absolument banal », a expliqué un Daniel Riolo qui ne fait aucun cadeau à Zlatan Ibrahimovic en ce début de saison.