« Zlatan ne doit pas être suspendu car il n'a tenu aucun propos injurieux ou insultant envers le corps arbitral », avait expliqué le directeur sportif adjoint du PSG Olivier Létang, avant que la commission de discipline n’inflige quatre matchs de suspension à Ibrahimovic. Une défense que Denis Balbir juge aussi ridicule qu’audacieuse, surtout lorsque l’on se souvient du « putain de trou du cul » lancé par le Suédois au quatrième arbitre de Bordeaux-PSG le 15 mars dernier.
« Des coulisses dans lesquelles la défense juridique du club parisien se moque du monde, puisque le représentant du club, a nié ce que toute l'Europe a vu en images, un peu à la mode "Leonardo" quand ce dernier avait bousculé dans les couloirs un arbitre… en maintenant qu'Ibra n'avait rien dit de répréhensible. On invite le PSG à fournir d'urgence à celui qui représentait ce club de légende, une télécommande avec une touche "son" qui marche », a lâché le journaliste sur son blog Yahoo Sport, avant de dénoncer le parallèle entre la sanction d’Ibra et celle de deux matchs de Dimitri Payet, qui avait insulté les arbitres d’OM-OL le même jour.
« Le comparatif entre Ibra et Payet ne pourra pas être éludé, pour plusieurs raisons, dont les deux principales sont que les deux clubs ont une "relation" particulière et que les deux clubs jouent le titre, privés maintenant de deux joueurs majeurs, un buteur et un passeur, ce qui a dû faire passer une excellente nuit au président de l'OL, Jean-Michel Aulas. Et puis, si Zlatan n'avait pas dégoupillé, est-ce que le cas Payet aurait été étudié ? Vous en doutez ? Moi aussi, » a-t-il poursuivi, appuyant au passage la théorie de l’OM.