Si ce n’est pas une déclaration de guerre, cela lui ressemble bien. Après un dimanche surréaliste entre Jean-Michel Aulas et la Ligue de Football Professionnel, le président de l’Olympique Lyonnais ne lâche rien et ce lundi, dans Le Progrès, il revient à la charge. Pour le patron de l’OL, Frédéric Thiriez a tout faux et Jean-Michel Aulas l’attaque frontalement, estimant que de son côté il ne fait que défendre son bon droit. La bataille ne fait que commencer puisque le président du club rhodanien confirme que le CNOSF recevra ce lundi un dossier concernant la remise de peine de Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet.
Dans un premier temps, Jean-Michel Aulas a tenu à revenir sur le fameux communiqué publié par la LFP dimanche midi et que personne n’avait réellement vu venir. Un texte qui fait sortir le dirigeant lyonnais de ses gonds. « Le président Thiriez parle du terrain, de l’esprit de jeu… C’est vrai que quand on n’a jamais été dirigeant d’un club et jamais joué, c’est plus facile que de parler des coulisses. Je ne considère pas que ce soit une réponse. Elle se situera lundi quand le CNOSF recevra le mémoire que nous avons préparé, prévient dans le quotidien régional, Jean-Michel Aulas, qui prouve sa détermination en laissant entendre qu’il pourrait claquer la porte de la LFP. Comment je peux continuer à travailler avec le Président Thiriez ? Rien ne vous dit qu’on va continuer à travailler ensemble. Si je vais démissionner ? On verra comment les choses vont se passer. Et puis je pense que cette affaire ne fait que commencer. Encore une fois, il doit assumer ses propres décisions. Tout le monde sait que ce qui est en jeu n’est pas un problème entre l’OL et le PSG mais un problème de gouvernance. »
Affirmant toujours que la LFP a accepté de valider la baisse des sanctions pour Dimitri Payet et Zlatan Ibrahimovic en échange de l’arrêt du boycott de Canal+, Jean-Michel Aulas annonce tout de suite au président de la LFP qu’il ne lâchera rien : « Soit vous vous couchez devant l ’argent et devant les relations quelque fois obscures , soit vous exprimez un certain nombre de choses. J’ai choisi la voie de la parole. Mais vouloir brader la bonne image contre le bon droit, ce n’est pas ma façon de faire, que ce soit dans le football ou mes affaires. » Les jours qui viennent pourraient être agités dans le football français...