Même s'il est suspendu pour le Trophée des champions, Nabil Fekir partira bien ce mercredi avec ses coéquipiers à Montréal. Son président remet la pression sur le PSG pour que son milieu de terrain soit aligné samedi.
Jean-Michel Aulas a de la suite dans les idées, et ce ne sont pas pas les vives critiques qui lui tombent dessus qui le feront changer d’avis. Le président de l’Olympique Lyonnais veut voir Nabil Fekir contre le Paris Saint-Germain. Alors que son joueur est suspendu, il a exigé que ce dernier soit quand même dans le groupe lyonnais, et dans l’Equipe, Jean-Michel Aulas, qui a décidé de ne pas se rendre à Montréal pour le Trophée des champions à cause de cela, demande à ce que Nasser Al-Khelaifi autorise Fekir à jouer, condition indispensable pour que la FFF lève la sanction.
BeInSports doit faire pression sur le PSG demande Aulas
« Si je vais à Montréal ? Cela dépend. Si le président de beIN Sports appelle le président du PSG pour lui demander de faire lever la suspension de Nabil Fekir, je saute dans un avion ! Sinon, non, je boude ! En plus de diffuser le match, beIn Sports fait la promotion de celui-ci avec l'image de Nabil. Quand on a 600 M€ de budget, ne pas vouloir que Nabil joue un match comme ça… Ils ont peur de quoi ? Je ne trouve pas ça bien ! Priver Nabil d'une affiche diffusée sur beIN, car il a eu un troisième avertissement en Championnat l'année d'avant alors qu'on est décimé par les blessures, je ne trouve pas ça fair-play. Maintenant, chacun défend sa paroisse, mais il est parfois bon d'être oecuménique. En tout cas, j'ai demandé à ce que Nabil soit dans le groupe. Comme ça, si le PSG change d'avis, il pourra jouer, explique le président de l’Olympique Lyonnais, qui justifie sa décision d’interpeller directement Nasser Al-Khelaifi dans ce dossier. J’ai demandé à la Fédération d'étudier cette possibilité et on m'a répondu qu'il fallait d'abord que le PSG soit d'accord. En fait, cela ne concerne pas les autres clubs, seul le PSG serait défavorisé. Ce n'est pas comme un match de Championnat. Ce n'est pas comme lorsque les suspensions d'un certain nombre de joueurs sont réduites. »