L’exemple risque d’être souvent repris chez les clubs qui bénéficient d’un apport financier aussi soudain qu’opulent. Chelsea, neuf ans après l’arrivée de Roman Abramovitch, a enfin mis son nom sur la plus prestigieuse des compétitions européennes en remportant le week-end dernier la Ligue des Champions. Au PSG, un an après l’arrivée des nouveaux investisseurs qataris, on se félicite pour le moment de faire un retour que le patron du club espère prometteur dans cette Coupe aux grandes oreilles. Pour Nasser Al-Khelaïfi, à l’heure de placer les ambitions du club de la capitale, il était surtout souhaitable de rappeler que l’investissement se faisait sur le très long terme.
« L’objectif de la prochaine saison, évidemment, c’est de décrocher le titre. Mais ce ne sera pas facile. Quand nous sommes arrivés, l’objectif de base était d’être compétitif en Ligue des champions dans les trois ans, c’est toujours ce qu’on essaie de faire. La saison prochaine, si on sort des poules, ce sera excellent. On rêve grand mais on est réalistes et on réfléchit à long terme, au moins sur dix ans. Chelsea a investi depuis neuf ans et vient juste de gagner la Ligue des champions. Cela prouve que le football n’est pas une science facile », a rappelé, dans les colonnes du Parisien, le président d’un PSG qui sait que l’expérience a encore une grande place dans les succès en Ligue des Champions, comme… Chelsea a pu le prouver cette saison.