Sur le plan sportif comme dans les tribunes, tout s’est bien passé ce mercredi soir lors du match entre Saint-Etienne et le Paris SG.
Contrairement au récent match de championnat entre les deux équipes à Geoffroy-Guichard, il n’y a pas eu de banderoles revendicatives déployées par les supporters stéphanois, qui avaient critiqué principalement la politique de répression des dirigeants parisiens, le plus souvent avec humour qui plus est. Mais cela n’était pas passé et le PSG avait demandé des comptes auprès de la LFP et du club stéphanois. Avant le match de ce mercredi, l’ASSE a visiblement reçu une missive assez sèche de la part de la FFF, qui chapeaute cette compétition, et ne voulait clairement pas d’une nouvelle polémique à ce sujet.
« La Fédération nous a envoyé une lettre pour nous menacer qu’en cas de banderole, ils arrêtaient le match. Je trouve que ce n’est pas bien et je ne crois pas que ce soit légal. On a le plus beau public de France. A toujours taper sur les Ultras on les transforme en opprimés. Ils ont été exemplaires et on les transforme en opprimés », a dénoncé le co-président stéphanois, qui n’a pas toujours pris la défense de ses propres supporters par le passé, mais est bien obligé de constater le ras-le-bol général devant les répressions et les interdictions décidées par les instances.