Annoncé très proche du Paris Saint-Germain depuis quelques jours, Kylian Mbappé se retrouve dans une position plus qu'inconfortable à l'AS Monaco. Une situation que Pierre Ménès dénonce.
Complètement laissé de côté par Leonardo Jardim dimanche lors de la victoire de Monaco face à Dijon (1-4), Kylian Mbappé ne sait plus où donner de la tête. Désireux de quitter le club du Rocher cet été, comme Mendy, Bernardo Silva ou Bakayoko, dans l'objectif de rejoindre le PSG, avec qui il a déjà trouvé un accord, l'attaquant français a entamé un petit bras de fer avec ses dirigeants. Ces derniers, Vadim Vasilyev en tête, ont donc décidé de mettre leur pépite au ban. Un jeu dangereux pour le club de la Principauté que Pierre Ménès ne valide pas, estimant que cette mise à l'écart pourrait nuire à Monaco et profiter au PSG.
« Ça fait plusieurs semaines que je ne comprends pas à quoi joue Monaco avec lui. Alors d’accord, il a 18 ans, il a été bon cinq mois, il a encore tout à prouver, on est d’accord. Mais dans le foot d'aujourd’hui, c’est une question d’offre et de demande. Il est demandé par le Barça, le Real, Man City et le PSG. Et Monaco ne discute pas vraiment. On n'est pas obligé de lui donner le même salaire que Falcao, mais on n'est pas obligé non plus de se foutre de sa gueule et de lui donner un salaire qui ne correspond pas à ce qu’il vient de prouver. Pas dans un bon état d’esprit ? Il a le sourire tout le temps. Il est peut-être perturbé et pas prêt physiquement. Monaco doit faire attention, parce qu’à force de jouer aux cons, Paris va se dire : Bah finalement on ne propose que 120 millions d’euros. Et si Mbappé n’a pas joué les trois derniers matchs, ils vont faire quoi ? », a lancé, sur le plateau du Canal Football Club, Ménès, qui pointe donc du doigt l'ASM dans le dossier Mbappé. Mais peut-être que la direction monégasque préfère mettre son international français sur le banc pour ne pas le perdre sur blessure, comme cela a failli être le cas contre Toulouse début août, alors qu'un transfert record d'au moins 150 ME se dessine.