A un plus d’un mois du coup d’envoi, le « Clasico » commence déjà à monter en température. Malgré des raisons de sécurité évoqués, Anigo n'en démord pas: il veut les 2000 places que doivent obtenir les supporters de l'OM.
Sur le terrain, PSG et OM réalisent un début de saison encourageant, et cette rencontre du 7 novembre devrait sans doutes être avant tout un choc sportif. Mais dans les médias, le match est lancé. La LFP et le PSG envisageant de réduire le nombre de places allouées aux supporters marseillais pour la sécurité, l’OM n’a pas tardé à réagir par le biais de José Anigo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le directeur sportif des phocéens compte bien défendre ses positions.
« C'est le président du PSG qui a lui des problèmes avec ses supporters. Nous on n'en a pas ! On a un quota de place à avoir et il n'est pas question de le changer. Chaque année, c'est le même refrain. Ça commence à être fatiguant. Si le PSG a un problème qu'il le règle. Nous, nos supporters sont exemplaires depuis le début de la saison. Ils n'y a pas de raison qu'ont les pénalisent ou les punissent. Faut compter sur le club pour ne pas marcher dans cette combine. Ce problème appartient au PSG et non à l'OM ! » affirme Anigo au micro de France Bleu Provence. Le PSG pourrait bien avoir le soutien du gouvernement dans cette affaire, puisque Brice Hortefeux, présent dimanche au Parc des Princes, a apporté un soutien ferme à la politique actuelle du club parisien dans la gestion de ses supporters. En attendant de connaître l’issue de cette affaire, une chose est sûre: PSG-OM est (déjà) lancé !
