Pas de match pour le PSG cette semaine, mais après l’affaire Icardi-Wanda, c’est Ander Herrera qui a fait bien malgré lui la une de l’actualité.
Revenu d’une opération publicitaire, le milieu de terrain du Paris SG s’est fait braquer alors qu’il attendait au feu rouge dans le Bois de Boulogne. L’Espagnol a expliqué aux autorités qu’un « travesti » lui avait piqué son téléphone et son portefeuille, lui soutirant finalement 200 euros. Les faits se sont déroulés ce mardi, et ce mercredi, devant les rumeurs qui enflaient, son clan a pris la parole. Son entourage a ainsi expliqué que le joueur du PSG avait bien porté plainte, pour éviter que ce genre de problème ne se reproduise, et que l’Espagnol était bien la victime dans cette affaire triste mais sans conséquences ni violences.
Une version un peu facile
Pour le moment, l’auteur de cette agression n’a pas été appréhendé, mais il y a tout de même un autre son de cloche qu’est allé chercher le journal Libération. Le journal a ainsi interrogé un membre du syndicat du travail sexuel en France (Strass), Thierry Schaffauser. Ce dernier a émis quelques doutes sur ce vol de 200 euros et cette intrusion dans la voiture d’Ander Herrera. « Une travailleuse du sexe n’a aucun intérêt à braquer un potentiel client. C’est le meilleur moyen pour elle et les autres de ne plus en avoir. Nous n’avons que la version du joueur pour l’instant et on aimerait savoir ce qu’il s’est passé. Si le mec a négocié sa passe, n’a pas voulu payer, je peux comprendre que la collègue se soit saisie du portefeuille. Si bien sûr il s’agit d’une collègue derrière cette agression. Cela peut arriver qu’une travailleuse du sexe vole. Mais a priori et vu le contexte actuel, je trouve cela un peu facile. En ce moment, elles sont plus souvent victimes qu’auteures d’agressions », a tenu à faire savoir Thierry Schaffauser, qui tient à rappeler que les travailleurs du sexe sont très souvent agressés sans que cela n’émeuve personne.