Suiveur déclaré du PSG, Pierre Ménès l’a reconnu lui-même, il ne pouvait pas passer sous silence le match entre le club de la capitale et celui de Rennes. Les Bretons se sont imposés au Parc des Princes dans un match fou, puisqu’ils ont tenu près de 45 minutes en double infériorité numérique, avec leur troisième gardien dans les cages, face à une formation parisienne incapable de mettre la balle au fond. Pour le consultant de Canal +, sur le terrain, Guillaume Hoarau porte une grande responsabilité dans cet échec. Mais sur le bord de la touche, les changements et les tactiques de Carlo Ancelotti laissent pour le moins songeur le journaliste, qui estime que le technicien italien fait beaucoup d’erreurs grossières et n’a pour le moment toujours pas des résultats qui permettent de convaincre.
« A 11 contre 9, je pensais que le PSG allait s’en sortir. C’était sans compter sur trois choses. Une, l’étonnante prestation du remplaçant de Costil, N’Diaye, qui a sorti – dans un style pas toujours orthodoxe mais efficace – quelques très bons arrêts. Deux, l’effarante maladresse d’Hoarau, qui a bouffé la feuille en ratant deux occasions immanquables à ce niveau et dans un tel contexte. Et trois, la tactique d’Ancelotti, qui s’est contenté d’empiler les joueurs offensifs et de placer Maxwell – gaucher quasi-exclusif – latéral droit alors que l’exploitation des côtés était une solution très avantageuse en double supériorité numérique. Côté parisien, il va peut-être falloir ouvrir pour de bon le « dossier Ancelotti ». Je veux bien qu’il y ait des absents, qu’Ibra ne soit pas là, mais un point en trois matchs avec les joueurs dont le coach italien dispose encore, ce n’est tout simplement pas normal. Ou alors, du fait de sa réputation et de son palmarès, ce monsieur est tout bonnement intouchable », a livré Pierre Ménès sur son blog, le chroniqueur de Canal + n’étant pas loin de demander que la pression soit mise sur un Carlo Ancelotti qui jouera tout de même gros à Kiev ce mercredi pour éviter de s’enfoncer dans cette fameuse « crise de novembre ».