Surnommé le tank par les supporters du PSV Eindhoven, lorsqu’il portait le maillot du club néerlandais, Alex n’a physiquement pas décliné depuis, au point même que certains lui reprochent d’y aller un peu trop fort dans les duels. En arrivant lors du mercato hivernal au Paris Saint-Germain, le défenseur brésilien espère surtout garder son impact physique et sur ce qu’il a vu dimanche dernier lors du déplacement à Nice, il y a la place pour un tank en Ligue 1. C’est du moins ce qu’il affirme dans les colonnes de l’Equipe.
« Ici je vais continuer à être un tank ! (Il rit.) La L 1, ça va me plaire. Lors du match à Nice, je me suis aperçu que c’était un Championnat très engagé. Il y a de l’intensité physique, il faut être fort dans les duels. Tout ce que j’aime. L’évolution du football a durci les contacts. Aujourd’hui, si tu ne mets pas de force dans ton jeu, c’est difficile. En fait, j’ai beaucoup appris au PSV Eindhoven. Au Brésil, il n’y avait pas cette notion de combat qui existe en Europe. Aux Pays-Bas, j’ai compris que le beau jeu n’était pas prioritaire, qu’il fallait mélanger puissance et intelligence », explique Alex, qui pourrait avoir fort à faire face à Olivier Giroud, dimanche soir contre Montpellier. Le tank face au canonnier de la L1, tous aux abris.