Luis Campos rêve d’un mercato explosif au PSG mais la réalité pourrait être bien différente car le coordinateur sportif portugais va devoir composer avec les contraintes imposées par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier.
Le fair-play financier n’est pas un simple souvenir pour Nasser Al-Khelaïfi et pour l’Emir du Qatar. A moins d’une grosse surprise, le Paris Saint-Germain sera de nouveau confronté à l’UEFA lors du prochain mercato en raison de ses pertes financières colossales des derniers mois. Malgré le départ de Lionel Messi et le possible transfert à venir de Neymar, ce qui signifiait deux gros salaires en moins au PSG, le club de la capitale ne sera pas libre de faire ce qu’il veut.
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Il faudra vendre à tour de bras, notamment les indésirables à gros salaires (Paredes, Kurzawa, Draxler, Icardi) avant de pouvoir exciter la planète football avec des recrues telles que Kolo-Muani, Osimhen ou encore Dembélé et Kane. A en croire le journaliste Jonathan Johnson, lequel s’est exprimé à ce sujet dans sa chronique sur CaughtOffside, le PSG pourrait également être contraint de céder un joueur à forte valeur marchande pour renflouer ses caisses et s’acheter la paix de l’UEFA.
Hakimi sacrifié pour éviter une sanction de l'UEFA ?
Un nom sort du lot : celui d’Achraf Hakimi, qui est avec Kylian Mbappé le joueur le plus coté sur le marché des transferts. « D’un point de vue purement sportif, il est clair que ce n'est pas le joueur que le PSG chercherait à vendre en priorité. Mais à Paris, il n’y a pas tant de joueurs qui ont une forte valeur marchande. Hakimi pourrait rapporter gros notamment en cas de transfert en Premier League. Il y a bien Donnarumma qui garde une belle valeur marchande mais il ne sort pas d’une grosse saison et ne devrait pas faire l’objet d’une grosse offre » a estimé le journaliste avant de poursuivre et de conclure sur l'avenir du défenseur marocain.
« Si une offre sérieuse arrivait au PSG pour Hakimi, il est clair que Paris va réfléchir. Le PSG a besoin de renflouer ses caisses car la menace du fair-play financier est réelle » a conclu le journaliste britannique. Autant dire que Nasser Al-Khelaïfi est sur ses gardes face à un fair-play financier qu’il pensait enfin inoffensif et totalement derrière lui. L’UEFA pourrait finalement le rattraper par le col en raison des pertes financières très importantes du club de la capitale sur les dernières années, notamment à cause des salaires énormes distribués à Neymar ou encore à Lionel Messi et à Kylian Mbappé, lequel perçoit rappelons-le 6 millions d’euros bruts par mois.