Attendu vendredi pour apporter sa version des faits à la police brésilienne, Neymar a tenté de feinter tout le monde en arrivant avec un jour d’avance devant le commissariat de Rio de Janeiro.
Blessé à la cheville lors du tout récent match amical face au Qatar, l’attaquant du PSG n’a pas pu esquiver la foule ni sprinter jusqu’à l’entrée de la station de police. C’est en fauteuil roulant et accompagné de ses gardes du corps ainsi que par son père que le « Ney » a tenté de se frayer un chemin à la sortie de son van. Sans réussite, le court trajet étant rendu impossible par les journalistes et les photographes, preuve que cette affaire prend des proportions incroyables au Brésil. Il y a même eu des bousculades, tandis que la porte d’entrée du commissariat a failli craquer également.
Grosse confusion à la police civil de Rio. Neymar vient d’arriver en fauteuil roulant pour témoigner autour de la divulgation des photos intimes de la fille qui l’accuse de viol #ESPN pic.twitter.com/CG5ASOENm2
— Eric Frosio (@froz91) 6 juin 2019
L’ancien barcelonais a tout de même pu apporter sa version des faits pendant près de deux heures, avant de ressortir et de lâcher quelques mots. « Merci pour le soutien, je me sens vraiment aimé », a livré le meneur de jeu du Paris SG, qui a notamment été entendu sur le fait qu’il ait divulgué des photos intimes de la plaignante sur les réseaux sociaux dans sa vidéo où il s’est défendu, ce qui est interdit par la loi. Il risque en théorie une peine de prison de 1 à 5 ans pour ce crime, même si son avocate a fait savoir qu’elle n’avait aucun doute sur l’innocence de son client qui allait bientôt être prouvée selon elle.