Ce jeudi, Aminata Diallo a été libérée à l’issue de sa garde à vue de 48 heures, où elle était entendue par les enquêteurs pour s’expliquer sur son éventuelle implication dans l’agression de sa coéquipière Kheira Hamraoui.
Suspectée d’avoir orchestré l’attaque sur sa partenaire et amie du PSG et de l’équipe de France, Aminata Diallo a répondu à toutes les questions des enquêteurs. Elle a dans un premier temps refusé d’avoir recours à un avocat, s’estimant capable de répondre par elle-même et sans avoir rien à craindre. La joueuse du PSG a nié toutes les accusations et son éventuelle implication sur l’agression à la barre de fer sur les jambes de Hamraoui, avec clairement l’intention de l’handicaper sportivement. Cette dernière n’a pas caché aux enquêteurs qu’elle soupçonnait Diallo d’avoir un lien dans cette sale histoire, notamment parce qu’elle s’était mise à rouler très lentement après avoir déposé une autre joueuse, permettant ainsi aux agresseurs d’intervenir plus facilement selon elle, affirme L'Equipe. Diallo a tout de même rappelé que sa coéquipière au PSG était aussi son amie, et qu’elle n’avait aucun intérêt à fomenter ainsi une attaque contre Hamraoui.
Ambiance tendue au PSG
Déclaration du clubhttps://t.co/cf8oD7mKCy
— PSG Féminines (@PSG_Feminines) November 11, 2021
En revanche, Diallo a reconnu des liens avec l’homme lyonnais qui a contacté quatre joueuses du PSG pour médire sur Hamraoui et annoncer sa vengeance. Des contacts via les réseaux sociaux ou par téléphone qui sont donc avérés et confirmés, mais ni Diallo, ni l’homme détenu à Lyon, n’ont reconnu la moindre implication dans cette agression. Voilà pourquoi la joueuse a pu quitter le commissariat ce jeudi, même si cela n’empêche pas l’enquête de poursuivre son cours. Et en attendant, le PSG va devoir gérer cette situation bouillante dans son vestiaire, avec visiblement de forts soupçons à l’encontre de Diallo, mais aucune preuve de son implication dans ce sordide acte jamais vu dans l’histoire du football féminin.