Absent de l’entraînement ce vendredi à Poissy, Achraf Hakimi avait prévenu le PSG de longue date, de sorte que le club de la capitale a pu anticiper en communiquant sur des « raisons personnelles » pour justifier la dispense de l’international marocain.
La raison n’a pas tardé à être dévoilée dans les médias, dans une affaire qui a depuis le début toujours fuité à la moindre information. Si le défenseur du PSG était absent, c’était pour répondre à une convocation des enquêteurs dans l’affaire de viol dont il fait l’objet, affirme RMC. Ce vendredi matin, il a donc été confronté avec son accusatrice, et cette dernière a maintenu tous ses propos, dans une démarche qui avait été demandée par les conseils d’Achraf Hakimi. Le clan du Marocain insinuait que ces accusations étaient le fruit d’une tentative de chantage.
« Rien dans ce dossier ne permet de caractériser une tentative de racket. Ma cliente maintient l’ensemble de ses déclarations et s’est constituée partie civile », a expliqué l’avocate de la jeune femme qui s’était rendue au domicile du joueur du PSG en février après une prise de contact sur les réseaux sociaux. La rencontre s’était mal passée et la jeune femme a accusée Hakimi de viol sans porter plainte au commissariat, mais ce témoignage avait ensuite permis au parquet de s’auto-saisir de l’affaire. Mis en examen depuis le mois de mars, Achraf Hakimi va retrouver le groupe parisien en vue du match de ce samedi face à Nantes, alors que le PSG a de grandes échéances à jouer la semaine prochaine en Ligue des Champions.