En novembre dernier, Nasser Al-Khelaifi avait annoncé l'intention de Doha d'ouvrir le capital du PSG à d'autres investisseurs. Six mois plus tard, un fonds américain répond à l'appel, alors que la valeur du Paris Saint-Germain a explosé.
Depuis son arrivée à Paris en 2011, QSI a montré à maintes reprises sa solidité financière pour faire grandir le PSG. Cependant, les Qataris aimeraient bien partager quelque peu les frais pour un club désormais dans le gotha mondial. Dans cette optique, le président du PSG Nasser Al-Khelaifi indiquait au tout début du Mondial 2022 que le PSG voulait accueillir de nouveaux investisseurs minoritaires. Six mois plus tard, le résultat est là. Car si un seul acteur s'est clairement positionné pour acheter des parts dans le PSG, ils seraient plusieurs à suivre de très près ce dossier qui devrait évoluer l'été prochain.
Arctos Sports Partners veut 5 à 15% des parts du PSG
Comme l'annonce Ben Jacobs, dont l'info a été confirmée par d'autres médias, le premier géant à avoir dégainé est Arctos Sports Partners. C'est un puissant fonds d'investissement américain qui détient près de 7 milliards d'euros d'actifs. Il possède des parts dans des franchises de sports américains comme les New Jersey Devils en hockey sur glace ou les Philadelphia 76ers et les Golden State Warriors en NBA. Il est aussi déjà impliqué dans le football européen, détenant notamment des parts dans Fenway Sports Group, le propriétaire du Liverpool FC en Premier League.
Exclusive: Arctos Sports Partners are one of several groups interested in acquiring a minority stake in PSG. All prospective suitors value the club significantly over €4bn, seeking anywhere between a 5-15% stake. Arctos declined to comment. pic.twitter.com/3i1WgPmsYo
— Ben Jacobs (@JacobsBen) May 10, 2023
Arctos voudrait racheter 5 à 15% des parts du club parisien, au moment où le club est valorisé à 4 milliards d'euros. Un intérêt concret puisque le fonds d'investissement a envoyé des représentants au Parc des Princes pour le dernier PSG-Lorient, le 30 avril dernier. Un intérêt salutaire pour le Paris Saint-Germain même s'il peut s'estimer déçu de ne pas avoir eu plus de prétendants. Selon l'Equipe sur base d'une source proche du dossier, cela est dû au fait que le PSG n'est pas propriétaire de son stade. Une problématique qui freine d'autres investisseurs intéressés, eux aussi, par le club parisien. De quoi peut-être expliquer l'empressement du PSG à racheter le Parc des Princes ou à défaut le Stade de France.
Le Qatar n'a pas l'intention de quitter le PSG
Cependant, Ben Jacobs, très bien informé sur ce dossier, confirme qu'en aucun cas le Qatar ne veut se désengager totalement du club de la capitale. « L’objectif initial était d'essayer de conclure un accord pendant le printemps, mais à ce stade, l'opération n'est pas aussi avancée. QSI est encouragé par l'intérêt engendré par le PSG et l'évaluation qui est faite du club, alors que l'acquisition initiale du club lui avait coûté 70 millions d'euros il y a 10 ans. Des options de partenariat sont également possibles et soigneusement étudiées. L'arrivée d'un investisseur minoritaire ou d'un nouveau partenaire n'est pas considérée comme un plan de départ du PSG. QSI reste pleinement investi dans le Paris Saint-Germain et souhaite faire encore progresser le club pour tenir le rythme de ses rivaux en Premier League. Ils s'attendent à une année 2023 chargée et prévoient d'augmenter leur participation de 23% dans Braga et leur investissement dans le padel », précise le journaliste anglais, sachant que le padel est le nouveau dada de Nasser Al-Khelaifi.