Scotché à la dixième place du classement de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais a encore perdu du terrain sur le podium. Vincent Duluc estime que Peter Bosz ne doit plus faire croire à un miracle tant son équipe est déprimante en Championnat.
Les supporters de l’Olympique Lyonnais sont soumis au rythme de la douche écossaise, et ils doivent probablement croiser les doigts pour que cela ne se transforme pas en douche anglaise du côté de Londres en Europa League. Si la qualification pour les quarts de finale de la C3 avait engendré du plaisir, même si tout n’avait pas été parfait contre Porto, loin de là, le nul ramené de Reims avait clairement un parfum de défaite. Sauf à croire au Père Noël, l’OL ne finira pas sur le podium de la Ligue 1, l’OM, Rennes et Nice ayant un rythme autrement plus rapide que la formation de Peter Bosz en Championnat. Même si l’entraîneur veut faire croire que tout est encore possible, il n’arrive plus à convaincre grand monde, et notamment Vincent Duluc, qui estime que la présence européenne de Lyon la saison prochaine tient à un fil très fin.
Lyon protège Bosz, Duluc s'interroge aussi
Le journaliste de L'Equipe, qui suit Lyon depuis de très nombreuses années, n'est pas tendre. « Pour voir le podium, l'OL devra bientôt acheter des jumelles. Il ne cesse de s'en éloigner à mesure que la fin de saison se rapproche, et son match nul d'un ennui profond à Reims officialise en quelque sorte ce que l'on pressentait depuis plusieurs semaines: Lyon n'a plus que la Ligue Europa dans la vie, parce qu'il va en disputer les quarts de finale face à West Ham, et parce que c'est désormais son seul objectif éventuellement accessible via le Championnat (...) De l'OL et de son entraîneur, on attendait des réponses sur le terrain, d'abord, éventuellement en conférence de presse, après. Elles ne sont venues ni sur un terrain ni sur un autre. C'est le Championnat qui traduit l'impact quotidien d'un entraîneur, et dans ce domaine, le bilan de Peter Bosz sera probablement le plus faible d'un entraîneur lyonnais au XXIe siècle, au train alangui où se meut son équipe, et ce sera un bilan inversement proportionnel à son immunité », constate, dans le quotidien sportif, Vincent Duluc.