OL Groupe s'est donné jusqu'à dimanche minuit pour décider de la suite dans l'offre de rachat par John Textor. Mais les dernières nouvelles ne sont pas vraiment positives pour l'Olympique Lyonnais.
Les supporters de l’OL se demandent à quelle sauce leur club préféré va être mangé, car c’est une évidence plus rien n’est clair dans l’offre de reprise d’OL Groupe par John Textor. Vendredi, dans un communiqué, l’Olympique Lyonnais a annoncé de se donner jusqu’à dimanche soir pour décider si un nouveau délai était accordé à l’homme d’affaires américain. Et ce dernier, dans le même communiqué, a indiqué que le dossier était bloqué par la Premier League, la garantie apportée par Crystal Palace n’étant pas validée. Dans ce fouillis comptable, on doit donc se fier aux informations officielles données par OL Groupe et John Textor. Mais à 24 heures de l’ultimatum fixé par le club de Jean-Michel Aulas, le site GetFrenchFootballNews.com a lui une autre version des faits, et ne confirme pas du tout ce que l’Olympique Lyonnais et John Textor affirment de l’avancement du dossier de la vente.
Foley s'est retiré tout seul du projet de rachat d'OL Groupe
John Textor & Lyon:
— Get French Football News (@GFFN) December 3, 2022
🔵 The Premier League is not holding up the purchase, contrary to media reports
🔵 Bill Foley was not excluded from Textor’s bid because Lyon had credit concerns, rather Foley pulled out as he had concerns about Textor
So what’s up? https://t.co/ujOQJKnMx7
Le site anglophone consacré au football français affirme qu’en aucun cas la Premier League bloque l’opération, et que contrairement à ce qui a été dit dans L’Equipe au sujet de l’investissement du milliardaire américain Bill Foley dans l’opération menée par John Textor, si Folley a jeté l’éponge c’est qu’il a « des inquiétudes quant à la capacité de Textor à gérer l’actif ». Et Bill Foley n’a pas été mis à l’écart de l’opération, mais a bien fait le choix de ne pas investir avec John Textor dans l’acquisition d’OL Groupe faute d'une confiance absolue dans celui à qui il devait prêter de l'argent pour l'opération. Des révélations qui font évidemment encore plus peser des doutes sur une fin heureuse dans ce dossier.