Que va changer la mise en vente de 40 % des actions d'OL Groupe pour Aulas et le club lyonnais ?
A quelques heures d’un match capital au FC Porto, l’Olympique Lyonnais n’avait rien vu venir. Deux énormes actionnaires d’OL Groupe ont annoncé publiquement leur intention « d’évaluer leurs options stratégiques et financières concernant leurs participations respectives dans le club ». Autrement dit, Pathé et IDG Capital, qui détiennent au total 40 % des parts du club, ont mis leurs actions en vente pour un éventuel rachat. Voilà qui pourrait changer l’équilibre trouvé entre tous ces investisseurs au sein du club lyonnais. D’habitude très prolixe dans les médias et sur les réseaux, Jean-Michel Aulas n’a pas du tout commenté cette information, mais il a beaucoup travaillé en interne pour avoir le fin de mot de l’histoire. Si cette décision peut à terme changer la composition d’OL Groupe, cela ne remet en tout cas pas en cause une seule seconde sa présidence, qui est assurée dans les statuts en raison du maintien de sa holding Holnest, qui demeure actionnaire principal et président.
OL Groupe prend acte des intentions déclarées par Pathé et IDG dans un communiqué de presse repris ce jour par les médias.
— Olympique Lyonnais (@OL) March 9, 2022
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Mais Le Progrès se penche forcément sur l’avenir de la répartition des parts, et la question que se pose tout le monde. Qui va racheter les actions mises en vente, et qui représentent tout de même 40 % d’OL Groupe ? Via son pacte d’actionnaire, Jean-Michel Aulas peut s’en porter acquéreur, même si récupérer les actions d’IDG coûterait par exemple environ 100 millions d’euros. Les deux actionnaires vendeurs ont en tout cas déjà eu des sollicitations selon Le Progrès, sans savoir si une seule entité pourrait tout racheter, ou s’il s’agit de deux rachats distincts. Pour le moment, l'identité de ces candidats au rachat n'a pas été dévoilée, mais les mouvements de lignes ont été effectués très rapidement, preuve que la situation intéresse du monde. Un dossier que l’on suit forcément de près à l’OL, même si Jean-Michel Aulas a été rassuré à tous les niveaux sur la confiance qu’il inspire à l’ensemble des actionnaires, et donc la garantie que le développement d’OL Groupe à travers les investissements, mais aussi le refinancement de la dette, était appuyé par la majorité des actionnaires.