Sauf catastrophe, l'OL a assuré sa présence en Ligue des Champions en battant mercredi soir Anderlecht 5 buts à 1.
Les Lyonnais ont fait un énorme pas vers la Ligue des Champions en écrasant Anderlecht 5-1 mercredi soir à Gerland. Saut désastre dans une semaine à Bruxelles, l’OL retrouvera l’épreuve reine, une grosse satisfaction pour le club du président Aulas.
Dans la fournaise de Gerland, 35 degrés au moment du coup d’envoi, les espoirs d’Anderlecht ont vite fondu. En effet, après dix minutes de jeu, sur un coup-franc idéal, Pjanic trompait Proto en envoyant le ballon sous la transversale (1-0, 10e). Un but à la Juninho qui lançait le match de façon spectaculaire. C’est pourtant un frisson qui parcourait le dos des supporters lyonnais, puisque Lloris stoppait Suarez de façon très limite dans la surface. Dans la continuité de l’action, Lisandro était fauché de façon cette fois indiscutable par le gardien d’Anderlecht, l’arbitre sifflant cette fois un penalty que l’attaquant argentin transformait (2-0, 15e).
La suite était encore plus compliquée pour le vice-champion de Belgique physiquement atteint et qui prenait l’eau. Après un temps mort indispensable compte tenu de la chaleur, l’OL remettait un coup d’accélérateur en fin de première période. Et d’une frappe de toute beauté Michel Bastos corsait l’addition (3-0, 40e). A peine le temps de donner le coup d’envoi et c’est cette fois Bafé Gomis, servi par Aly Cissokho, qui marquait à son tour (4-0, 42e).
Rentrés KO aux vestiaires, les Belges revenaient avec de vraies intentions offensives, histoire de rentrer au pays avec une valise moins chargée. Et c’est finalement presque logiquement que Suarez, lancé par De Sutter, réussissait à échapper à Mathieu Bodmer et venait tromper Lloris (4-1, 58e). Visiblement émoussés, les Lyonnais avaient un passage à vide, mais ils allaient pourtant relancer rapidement la machine. C’est une nouvelle fois Bafé Gomis, servi par Michel Bastos, qui venait surprendre le portier d’Anderlecht (5-1, 63e).
La messe était dite et l’addition pouvait même être plus lourde puisque dans les ultimes secondes du match, le gardien de l’équipe belge détournait sur sa transversale une reprise de la tête de Delgado (93e). Lyon tenait son match référence et lançait cette fois définitivement sa saison.
