Depuis mercredi soir, et l'agression de supporters anglais à Lyon, les explications sont nombreuses pour tenter de comprendre l’invraisemblable attaque commise par des pseudo-supporters de l’OL à l’encontre de leurs homologues de Tottenham. Et l’antisémitisme semble en être, hélas, la cause première. Cependant, ce dimanche, dans les colonnes du Progrès, un participant, sous couvert de l’anonymat, a tenté de donner un éclairage différent sur ces affrontements plutôt sauvages.
« Ces violences n’ont pas eu lieu parce que Tottenham est réputé être le club de la communauté juive où que c’est un club anglais. Il n’y a ni antisémitisme ni racisme. C’était une bagarre comme il y en a dans le foot. On est allé à Tottenham la semaine précédente pour se battre avec leurs supporteurs, qui font parti des 3 meilleures « firmes » en Angleterre (…) Il ne s’est rien passé là bas, mais comme ils avaient les boules qu’on soit allé les défier ils nous ont annoncé qu’on allait devoir assurer au retour, témoigne cet ancien interdit de stade, qui a participé aux violences de mercredi et raconte comment s’est déroulé cette attaque en règle des fans des Spurs. On a vu passer 5 Anglais qu’on a identifiés, par des signes qui ne trompent pas, comme de la même mouvance que nous. Il y a alors eu une espèce de charge. Eux sont rentrés dans le Wallace puis en sont ressortis à une dizaine en nous invectivant, avec des choses dans les mains. La bagarre a alors éclaté. Après ça, on est beaucoup à s’être éparpillé, mais un groupe d’une cinquantaine de Lyonnais s’est réuni pour aller sur St-Jean. Ca a dégénéré au Smoking, comme ça avait d’ailleurs été le cas il y a quelques années avec Manchester et Chelsea. Une trentaine d’Anglais est sorti du pub et croyez-moi ce n’était pas des touristes.»
Dans la suite de son témoignage l’individu en question avoue qu’il n’était pas particulièrement fier des incidents intervenus dans le pub lyonnais, estimant que les clients de cet établissement et son patron n’avaient rien à voir avec tout cela et qu’un vrai « fight » se devait d’avoir lieu dans des endroits plus « tranquilles ». En attendant, trois des participants à ces violences ont été mis en examen et seront jugés pour leurs actes.