Les jours passent et Jean-Michel Aulas ne rate jamais une occasion de cogner sur la Qatar, qui aide trop le Paris Saint-Germain de celui que la patron de l'OL appelle « son ami » Nasser Al-Khelaifi. A l'occasion du conseil de l'ECA, qui se concluait ce mardi dans la fiscalement très douce ville de Genève, Jean-Michel Aulas a de nouveau savonné la planche du PSG et de son actionnaire.
« Il faut faire confiance à l’UEFA. Le président, qui était présent à l’assemblée, a été très clair. Et à partir de là, tout le monde doit respecter cette volonté d’y voir clair et de prolonger ce qui a été fait depuis quatre ans et de manière extrêmement positive dans le cadre du fair-play financier. Il faut de toute façon entrer dans une régulation parce qu’aujourd’hui, les sommes en jeu sont excessivement importantes. Certaines intermédiaires, les agents en particulier, ont des rémunérations qui sont exorbitantes. Il convient de trouver des solutions. Autrement, c’est la mort des clubs intermédiaires. On doit faire en sorte d’avoir, devant ces approches qui sont parfois difficiles à comprendre sur le plan concurrentiel, une régulation. Et c’est ce que propose de faire l’UEFA. Il y a un front de solidarité pour faire en sorte que les choses régulières se fassent et que tout le monde ait sa chance dans une compétition qui donne des satisfactions sportives, mais aussi beaucoup de rémunérations qui sont liées à une équité de fonctionnement », a expliqué Jean-Michel Aulas, qui milite également pour une limitation des salaires.
Présent lui aussi en Suisse, et à la veille de la présentation officielle de Kylian Mbappé, Nasser Al-Khelaifi n'a pas souhaité faire des commentaires sur tout cela. Il ne fait nul doute que mercredi, face à la presse, le président du Paris Saint-Germain abordera ce dossier du fair-play financier et les attaques quotidiennes du patron de l'OL. Le café est déjà prêt...