Parti en 2006 pour rejoindre Lyon, Jérémy Toulalan revient à la Beaujoire ce samedi avec un statut d’international. Sans regrets.
Parti la saison précédent celle de la descente en Ligue 2, Jérémy Toulalan n’a pas souvent eu l’occasion de retrouver la Beaujoire. Ce sera le cas samedi, avec une émotion non feinte. « Nantes, c'est le club qui m'a formé. Je lui suis reconnaissant. C'est l'un des plus beaux stades de France. C'est un plaisir », admet le milieu de terrain lyonnais, qui regrette toutefois la tournure prise par le club ces dernières années, tant au niveau de la philosophie de jeu que des dirigeants. « Je pense aux supporters aussi qui ne voient pas du grand football. Depuis la grande équipe de 1995 - c'était du caviar -, ils ont de la rillette. Quand je vois le Doc démissionner, je pense qu'il y a vraiment un malaise. Moi, quand j'y étais, ça commençait déjà. La cassure, elle date grosso modo du départ de Raynald Denoueix. Depuis, je n'ai pas l'impression qu'ils aient pris la bonne trajectoire. Quand je vois l'équipe, il n'y a pas beaucoup de joueurs issus du Centre. C'était pourtant ce qui faisait notre force », a regretté Toulalan, qui avoue que l’idée de revenir terminer sa carrière à Nantes semble de moins en moins d’actualité. « J'y ai pensé. Mais maintenant que le Doc est parti, je serais tenté de dire que je n'en ai plus envie… », a reconnu le milieu défensif lyonnais dans un entretien à Presse-Océan.