L'heure n'est pas à la révolution du côté de Lyon, même si les résultats de l'équipe de Peter Bosz ne sont pas à la hauteur. Jean-Michel Aulas est et restera la patron de l'OL.
Agé de 72 ans, Jean-Michel Aulas n’a pas du tout l’intention de laisser sa place de patron de l’Olympique Lyonnais, et cela alors qu’il fait face à des critiques assez vives sur la gestion actuelle du club rhodanien. Répétant toujours qu’il veut gagner une coupe européenne avant de prendre sa retraite, le président de l’OL n’a que faire des remarques désobligeantes à son encontre. Et lorsque sur Europe 1 on l’interroge sur la possibilité de voir Tony Parker lui succéder sur le trône lyonnais, Jean-Michel Aulas remet poliment, mais très clairement les choses au point. Le boss de l’Olympique Lyonnais c’est lui, et si la star du basket français fait un grand patron pour le club de basket, l’heure n’est pas du tout à une passation de pouvoir, qu’on se le dise. JMA est et restera le numéro 1 à Lyon, et TP va devoir s’y faire.
Aulas est l'actionnaire majoritaire d'OL Groupe, pas Tony Parker
🚨Jean-Michel #Aulas sur Tony #Parker :
— Europe 1 Sport (@Europe1Sport1) January 15, 2022
"Tony fait partie de ces champions extrêmement doués sur le repositionnement de leur carrière. Il fait partie des gens avec lesquels on réfléchit pour le moment sur le basket. Mais il y a aucune décision qui n’a été prise pour l'instant." pic.twitter.com/t0VC3lLGcH
Pour Jean-Michel Aulas, tout est relativement clair à la tête d’OL Groupe. « Tony fait partie des gens avec lesquels j'ai beaucoup collaboré. Il y a lui, mais j'ai connu d'autres très grands sportifs. Vous le savez, j'ai été le partenaire d'Alain Prost à un moment donné en Formule 1. Tony fait partie de ces champions extrêmement doués sur le repositionnement de leur carrière. Donc, on a essayé de réfléchir à ce qu'on pouvait faire. Pour nous, la solution du futur est d'avoir un club qui soit multisportif. C'est pour ça que nous avons pris des positions au niveau de l'ASVEL. On a créé à l'intérieur de l'OL les conditions pour qu'elle devienne une société dans laquelle nous sommes un actionnaire référent avec Tony Parker, mais aussi pour lui permettre d'aller en Euroligue avec la construction d'une salle de 14 000 places voir 16 000 places selon l'utilisation. Donc, Tony est rentré au conseil d'administration. Il fait partie des gens avec lesquels on réfléchit pour le moment sur le basket. Peut-être demain, de manière encore plus élargie. Mais il n’y a aucune décision qui a été prise pour l'instant. On sait qu'un club côté comme Lyon, c'est une valorisation en Bourse de plusieurs centaines de millions d'euros et en général, le représentant le plus éminent, c'est-à-dire celui qui préside, est aussi le représentant des actionnaires les plus importants », rappelle de manière très efficace le président de l’Olympique Lyonnais. Tony Parker, que certains voyaient bien rapidement devenir le numéro 1, doit patienter.