Textor, ce tour de passe-passe à 240 millions d’euros

Textor, ce tour de passe-passe à 240 millions d’euros

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Le football, il a changé, et John Textor continue de s'amuser avec ses différents clubs. Il ne prévoit plus de lâcher Crystal Palace, mais va quand même récupérer l'argent de ses parts dans le club anglais. 

Mis sous pression par la DNCG en France, John Textor va user de tout son art de la communication pour essayer d’inverser la tendance et de laisser l’OL libre de continuer son chemin en Ligue 1 la saison prochaine, si possible sans restriction. Parmi les nombreuses promesses de l’Américain, celle de faire rentrer de l’argent frais dans les caisses du club rhodanien via sa holding, et démontrer ainsi sa solvabilité alors que l’OL a de nombreuses créances. La vente de 45 % de ses parts dans Crystal Palace est évoquée depuis de longues années, mais un virage majeur a eu lieu ce mercredi soir. La société d’investissement Sportsbank a en effet révélé qu’elle était entrée en négociations exclusives avec Eagle Football à ce sujet.

Textor préfère laisser entre Sportsbank dans Eagle

Mais ce jeudi, dans la presse financière américaine, on décrypte cette situation un peu alambiquée. En effet, John Textor avait le choix simple de vendre ses parts pour 240 millions d’euros au groupe londonien géré par deux fans de Crystal Palace. Au lieu de cela, il se dirige vers une vente d’une partie des parts de sa holding à Sportsbank, afin de garder dans son giron les 45 % de parts de Crystal Palace, et garder l’espoir de devenir à terme propriétaire majoritaire du club londonien. Ainsi, Sportsbank va investir un montant similaire dans Eagle, qui sera déterminé en part de la holding au moment de l’IPO, l’introduction à la bourse de New York prévue prochainement.

Un coup double pour Textor, qui perd bien évidemment des parts dans sa holding, mais garde Crystal Palace dans son giron de multi-propriété et récupère une somme d’argent conséquente au passage. Un montage financier qui devrait également permettre de faire ruisseler de l’argent sur les comptes de l’OL, même si le timing ne sera pas suffisant pour convaincre la DNCG rapidement, l’introduction en bourse et les négociations exclusives n’ayant pas été finalisées.