Parti l'hiver dernier au Chicago Fire, Xherdan Shaqiri n'aura pas fait de vieux os à l'Olympique Lyonnais. En partant, le Suisse a en plus balancé sur l'ambiance au sein du club rhodanien.
Arrivé l'été dernier à l'OL en provenance de Liverpool, Xherdan Shaqiri a fait pschitt dans le Rhône. L'international suisse venait pourtant relancer une carrière en perte de vitesse sur les bords de la Mersey. Mais la mayonnaise n'a jamais pris chez les Gones, peu utilisé comme il l'aurait voulu par Peter Bosz. Résultat, l'OL et le joueur ont préféré se séparer après à peine six mois de collaboration. A Lyon, Shaqiri aura eu le temps d'inscrire 2 buts en 16 matchs disputés. Un bilan famélique pour un joueur de son statut. Alors que son départ s'est fait dans la précipitation, l'international suisse n'a pas manqué de tacler l'OL dans interview donnée au journal Le Temps. « L'atmosphère dans le club n'était pas la meilleure non plus. Le vestiaire manquait d'unité pour gagner. J'ai besoin d'être heureux pour être performant », a notamment lâché le joueur de 30 ans. De quoi provoquer l'agacement de certains de ses anciens coéquipiers, comme Anthony Lopes.
Shaqiri balance, Lopes hallucine
#Shaqiri💬 : "Au-delà de l’incompréhension avec #Bosz, l’atmosphère dans le club n’était pas la meilleure non plus. (…) Le vestiaire manquait d’unité pour gagner." (Le Temps) pic.twitter.com/PF4M7q0GNn
— Inside Gones (@InsideGones) April 26, 2022
La sortie de Shaqiri a logiquement provoqué des remous au sein du vestiaire lyonnais. Présent en conférence de presse avant le choc de Ligue 1 entre l'OM et l'OL dimanche soir, Anthony Lopes n'a pas échappé à une question sur les mots de Shaqiri. Visiblement agacé, le portier portugais a simplement lâché un : « Il aurait dû le dire avant » qui a le mérite d'être clair. Car ce n'est pas la seule chose que le vestiaire lyonnais doit gérer ces dernières semaines. On peut noter les départs de Juninho et de Bruno Guimaraes. Plus récemment, les tensions entre Karl Toko-Ekambi et certains Ultras du club rhodanien ont rajouté de l'huile sur le feu. Pas un contexte évident avant d'appréhender un match aussi important qu'un déplacement au Stade Vélodrome pour y affronter l'OM. Surtout que les cartouches sont quasiment nulles pour les hommes de Peter Bosz, qui devront faire une fin de saison parfaite pour espérer accrocher l'Europe.