Peter Bosz va prendre la porte à l'OL et c'est Laurent Blanc qui est pressenti pour le remplacer. Une petite revanche pour le "Président", qui avait vu Rudi Garcia lui passer devant. Ce dernier était chaud pour retenter sa chance.
La révolution est en cours à l’Olympique Lyonnais, mais il ne s’agit pas - encore - du rachat du club rhodanien. Les résultats sont en chute libre et Peter Bosz va en faire les frais puisque son limogeage est annoncé de manière imminente. Le nul face à Toulouse et surtout la bouillie de football depuis quelques matchs ne convainc personne, surtout que le vestiaire, Alexandre Lacazette en tête, semble l’avoir lâché. L’entraineur néerlandais cède donc sa place après avoir eu sa chance pendant plus d’un an, et avec au final un bilan très décevant.
Blanc doublé par Garcia en 2019
Pour le remplacer, ce sera Laurent Blanc qui a été clairement choisi par Jean-Michel Aulas, qui le voulait déjà en 2019. A l’époque, c’était Rudi Garcia qui avait fini par damner le pion au champion du monde 1998, notamment lors des entretiens individuels où il avait visiblement mieux préparé ce passage que le « Président », arrivé avec la touillette au bec en pensant que la place lui était réservée.
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Cette fois-ci, cela devrait donc être la bonne, malgré l’intérêt renouvelé de Rudi Garcia, dévoile L'Equipe. Actuellement en Arabie Saoudite, l’entraineur français n’était pas contre revenir à Lyon et se sentait bien à même de relancer un club qu’il a mené jusqu’en demi-finale de Ligue des Champions en 2020. Mais son départ n’avait clairement pas été pleuré à l’OL, et son retour semblait difficilement envisageable. Du moins du côté des supporters et des suiveurs lyonnais, car les dirigeants rhodaniens appréciaient au moins le fait d’avoir plusieurs possibilités pour remplacer Peter Bosz. Avec trois ans de retard, ce sera donc Laurent Blanc, pressenti pour signer un contrat d’un an et demi, qui l’emmènera jusqu’en juin 2024, avec l’Olympique Lyonnais. Avec la mission de réussir sans son fidèle adjoint Jean-Louis Gasset, et surtout de montrer qu’il peut avoir plus de poigne que lors de son passage au PSG pour relancer des joueurs rhodaniens qui ne semblent pas au maximum de leur potentiel depuis le début de la saison.