Après le match remporté face à Nantes (2-0) dimanche en Ligue 1, deux groupes de supporters de l’Olympique Lyonnais se sont violemment affrontés au Groupama Stadium. Ces incidents ont provoqué de vives réactions, notamment de la part de députés locaux.
Au moment où l’Olympique Lyonnais enchaîne les victoires, ses fans trouvent le moyen de gâcher la fête. Dimanche après-midi, juste après le succès face à Nantes, les Bad Gones et les Six Neuf Pirates se sont violemment affrontés au Groupama Stadium. Certaines sources affirment qu’un membre du nouveau collectif a été victime d’un coup de couteau. Ces incidents sont donc suffisamment grave pour provoquer de vives réactions. Par l’intermédiaire de son directeur général Laurent Prud’homme, le club rhodanien a condamné ces incidents, tout comme la préfecture et les six députés NFP du Rhône.
🔴 Agression après le match OL/Nantes : Des mesures fermes et durables doivent être prises contre les groupes violents !
— Anaïs Belouassa Cherifi (@BelouassaAnais) October 6, 2024
👇 Voici notre communiqué avec les député·es NFP du Rhône @gabrielamard @boumertitidir @MC_Garin @AK_Lahmar @SandrineRunel pic.twitter.com/8fqgrOXYMh
« Les agressions nombreuses et répétées, les débordements entre supporters adverses ou du même club ne permettent plus à tous les publics de venir au stade en toute sécurité, ont réagi les six parlementaires dans un communiqué commun. Ces violences freinent la venue de nombreuses familles et supporters. Pour que nos stades redeviennent des lieux conviviaux et chaleureux, les directions des clubs, et tout particulièrement celle de l'Olympique Lyonnais, doivent agir ensemble pour s'engager à lutter contre les violences de ces groupes et de leurs membres. »
« Des sanctions fermes et durables »
« (…) Cris de singe, saluts nazis, insultes racistes et violences avant et après les matchs, en déplacement et à Lyon, ne peuvent pas être l'image de l'Olympique Lyonnais. Le combat contre l'implantation des groupuscules d'extrême droite et de leur idéologie haineuse doit se faire au stade et en dehors. Pour que les stades deviennent enfin des lieux sécurisés, de joie collective, des sanctions fermes et durables doivent être engagées contre les agresseurs aujourd'hui. Nous appelons club, Fédération Française de Football et ministères à s'engager pleinement en ce sens », ont conclu les députés de gauche.