Après avoir vivement félicité le PSG pour sa victoire contre l’OL, Jean-Michel Aulas a eu le malheur de dire via Twitter qu’il avait « un regret » c’est que Paris débute le match contre Lyon sans aucun joueur français. Et forcément, tout le monde est sorti du bois pour cogner sur le président de l’OL, qui il est vrai, réussit à focaliser contre lui pas mal de monde avec ses propos parfois provocateurs. Parmi les critiques, celle de Bruno Roger-Petit, ancien journaliste politique à la télévision, et consultant notamment sur I-Télé, qui sur Sport24, dit tout le mal qu’il pense de Jean-Michel Aulas, et tape à bras raccourcis sur l’OL, pas loin de faire du patron de Lyon le grand Satan.
« Donc, ce qui dérange Jean-Michel Aulas, ce n'est pas la défaite de l'OL, son équipe, 4-0 face au PSG, c'est le fait que le PSG ait débuté la rencontre sans un seul français sur la pelouse. Sur le réseau social Twitter, le président lyonnais, après un hommage (obligé) au PSG, a fait part de son jugement sur cette situation jusqu'alors inédite dans le football français : "Un regret il faut des joueurs français à cette équipe ! Avant Matuidi : aucun ! Notons également que le président de l'OL n'est pas le seul à mentionner ce fait avec "regret"... D'autres observateurs, ici ou là, s'en sont émus (…) Jean-Michel Aulas et quelques autres découvrent la mondialisation... Et comme souvent en France, plutôt que de s'adapter, de faire avec, de se demander comment en tirer partie, on préfère instrumentaliser cette situation, inéluctable et irréversible pour en faire un objet de polémique jouant sur les peurs nationales. c'est la mode de l'époque que d'entretenir le syndrome du petit village gaulois encerclé, encore et toujours, mais sans potion magique. En vérité, Aulas ne découvre sans doute pas la mondialisation, lui qui a fait écrire les plus belles pages de l'OL triomphant des années 2000 par les Juninho, Sonny Anderson, Essien, Cris, Caçapa et autres Fred et Carew... Disons qu'il n'est pas impossible que le président de Lyon tente, en l'espèce, de jouer d'une mauvaise polémique dans le but de cacher la vérité : le grand Lyon est mort, et ses ambitions de remporter une Coupe des champions à horizon de cinq ans sont mortes avec », lance Bruno Roger-Petit, qui règle son compte à Jean-Michel Aulas, comme il le faisait à l’équipe de France il y a deux semaines…