Entraineur particulièrement exigeant, dur et entêté, Claude Puel était arrivée à Lyon en 2008 avec l’ambition d’être le technicien qui donnerait la Ligue des Champions tant recherchée à l’OL. Au lieu de cela, le club rhodanien a vécu trois années sans titre, mais avec une tension grandissante dans le vestiaire, et l’image de Puel s’est très rapidement détériorée dans les médias. Dans un long entretien à France-Football, l’ancien entraineur lyonnais a reconnu qu’il avait commis une erreur en sous-estimant l’impact de son comportement autoritaire et distant et que l’image de froideur lui avait finalement coûté cher.
« Sur ce sujet, j'étais assez terre à terre. J'estimais que je n'avais à faire mes preuves que sur le terrain, comme joueur d'abord, comme entraîneur ensuite. L'environnement, l'image, le qu'en-dira-t-on ne m'intéressaient pas jusqu'à ce que je m'aperçoive que cela avait des incidences sur moi, mais surtout sur mes joueurs, le club et ses résultats. C'était surtout valable lors de ma dernière saison à Lyon. J'avais quasiment remplacé Domenech aux yeux des gens », a reconnu Claude Puel, conscient que le sentiment anti-Puel très fort à l’OL, et pas que dans les tribunes, dans sa troisième année avait complètement plombé l’équipe.