Actuellement en procès avec l’Olympique Lyonnais sur le montant de ses indemnités de licenciement, Claude Puel ne garde pas pour autant la langue de sa poche, la preuve en étant ses récents échanges par presse interposée avec Jean-Michel Aulas au sujet de son rôle, et du prix payé pour faire venir Aly Cissokho par exemple. Dans un long entretien à L’Equipe, l’actuel entraineur de Nice est en partie revenu sur son aventure lyonnaise, où en trois saisons il n’a pas réussi à gagner le moindre titre, et est surtout passé pour un technicien austère, trop exigeant moralement et physiquement avec ses joueurs, au point de se couper avec beaucoup de monde et de s’isoler. Mais s’il y a une seule chose que Claude Puel regrette, c’est surtout qu’il ne s’est pas trop soucier de son image dans les médias, et des conséquences de ce qui se disait dans la presse sur son groupe.
« Un entraîneur est dans la remise en question permanente ! Tous les jours, je me demande si mon entraînement a été bon. À Lyon, chaque période moins bonne en termes de résultats correspond à des choses qu’il faut analyser, des blessures par exemple. La saison dernière, il y en a eu aussi énormément et je n’ai presque rien entendu. C’est sain, alors que quand c’était moi, ça partait en live. Moi, je voulais être jugé d’abord sur mes compétences mais tout est important, notamment l’aspect médiatique, parce que l’écoute des joueurs peut être altérée par ce qui se dit à l’extérieur. Avant, je n’étais pas soucieux de mon image mais aujourd’hui, je sais que ça peut avoir une incidence sur le club. Cette période m’a appris sur le besoin d’accompagner les choses avec davantage de communication et d’explication », a bien voulu reconnaitre l’ancien entraineur général de l’Olympique Lyonnais, qui n’a rien perdu de sa rage de vaincre avec son arrivée à Nice, où il s’est récemment cassé le nez à l’entrainement dans une opposition.