Claude Puel en a visiblement assez d’être régulièrement dans le collimateur de Jean-Michel Aulas, lequel l’a récemment accusé d’avoir « trahi » l’Olympique Lyonnais. Un mot qui a fait tilt dans l’esprit de l’ancien entraîneur de l’OL, lequel est sorti de son mutisme dans le Progrès, balançant ce qu’il avait sur le cœur à destination du président de Lyon. Pour Puel, Aulas a fait le malin quand son club avait des bons résultats, mais la situation actuelle ne lui donne pas forcément raison.
« J’ai ressenti de l’impétuosité, un manque de sérénité. C’était à un moment où tout allait plutôt bien, où il pouvait manipuler les gens. Il serait un bon client pour l’émission de France Info : « Tout et son contraire ». En fait, je sers de paratonnerre toute la saison grâce à ce monsieur. Cela me maintient dans l’actualité, je prends ça avec recul et dérision…Il dit que j’ai trahi le club, c’est un mot violent, qui n’a pas lieu d’être au vu de mon investissement. Malgré ce que j’ai enduré sur ma dernière saison, les menaces sur ma famille, on ne m’a jamais entendu sur de quelconques états d’âme vis-à-vis du club, des joueurs, et pourtant il y aurait eu de quoi faire. Je voulais qualifier l’équipe pour la Ligue des Champions. Quand on dit que je manque de dignité, certains devraient balayer devant leur porte, balance Claude Puel, toujours en procès avec l’Olympique Lyonnais, et qui n’a pas l’intention de transiger, même si l’affaire doit s’éterniser. On est parti sur une procédure qui durera ce qu’elle durera. Bien sûr qu’il manque un titre, mais chaque printemps, on était en mesure d’aller le chercher. Or un simple nul, et c’était la crise. La dernière saison malgré des relations toujours courtoises avec le président, tout n’a pas été fait pour me protéger. Voir le public manifester de la sorte, n’était pas innocent, comme cet ultimatum après la défaire contre l’ASSE… »