Claude Puel a chamboulé son schéma tactique traditionnel mardi soir, mais la nouvelle organisation n’a surpris personne, et aucune amélioration n’a été ressentie sur le plan offensif. Un pari manqué.
Il est toujours plus facile de parler après le match, et encore plus de critiquer après une défaite. Mais en alignant un joueur offensif supplémentaire à un schéma tactique presque immuable depuis le début de saison, Claude Puel a tenté de porter le danger rapidement dans le camp munichois mardi soir. Une initiative qui s’est fait au détriment de la construction, quasiment absente, et qui a permis aux Bavarois de récupérer le ballon bien plus haut qu’espéré pour eux. L’entraineur lyonnais a-t-il eu peur de se voir reprocher une approche trop frileuse s’il avait gardé le même schéma ?
« On peut refaire le match et faire toutes les compositions que l'on veut. On m'aurait reproché le contraire. L'entame n'était pas mal. Nous avons tenté de faire un pressing assez haut et de porter le danger. Je pense que nous avons gâché trop vite les ballons que nous avons eus alors que des situations nous auraient peut-être permis d'avoir une occasion. Je regrette les opportunités que nous avons pu avoir au deuxième poteau qui aurait pu permettre de rester dans le match ou de revenir. En étant menés face à cette équipe performante dans tous les registres, qui se replie très vite et se projette très vite vers l'avant, c'était difficile. Je regrette le score assez lourd qui est aussi dû à l'exclusion de Cris et à la configuration de match », a tenté de s’expliquer un Claude Puel, qui a tenté de se passer de ses « organisateurs » comme Pjanic et Källström, qui ont également manqué sur les coups de pied arrêtés habituellement si important et particulièrement mal tirés ce mardi soir.