Avant le tirage au sort des 1/8e de finale de la Coupe de France, Jean-Michel Aulas était monté au créneau pour expliquer qu’il défendait le PSG et son désir de voir son calendrier être quelque peu aménagé pour éviter un enchainement de matchs tous les trois jours juste avant son 1/8e de finale face à Chelsea.
Le président lyonnais va avoir l’occasion de transformer ses paroles en actes puisque Lyon se retrouvera une fois de plus face au PSG, pour ce qui sera déjà la 4e fois de la saison, qui plus est au Parc des Princes. Sur le principe, le dirigeant lyonnais a déjà pris la parole dans L’Equipe pour expliquer qu’il pouvait reporter ce match du 10 février, et ainsi permettre une semaine de libre aux Parisiens, qui alors avanceraient la rencontre du 13 février face à Lille, et auraient quatre jours de repos avant de jouer Chelsea.
« Si le PSG souhaite déplacer ce match pour préparer au mieux son match de Ligue des champions, ils trouveront en face d’eux des gens ouverts. Je veux leur montrer que je souhaite vraiment qu’ils gagnent cette Coupe d’Europe », a expliqué Jean-Michel Aulas. Mais, car il y a bien évidemment un mais, le président lyonnais a posé certaines exigences qui semblent difficilement réalisables.
« Que ce soit le même arbitre (M. Bastien, Ndlr) que lors du match de Coupe de la Ligue pour lui montrer qu’on ne lui en veut pas. Ensuite, si le PSG veut voir un beau stade ultra-moderne, on va leur proposer d’inverser la rencontre et de les accueillir avec plaisir », a glissé un Jean-Michel Aulas pour qui tout effort mérite une ou deux contreparties, même dans un cas comme dans l’autre, cela semble délicat à accorder.