A quelques minutes de la fin du match PSG-OL, le trio de dirigeants lyonnais présent dans la tribune d'honneur du Parc des Princes ont tourné les talons en entendant des chants injurieux contre Lyon.
La rencontre PSG-OL a été interrompue dimanche soir après que des chants injurieux, mais ni racistes ni homophobes, soient tombés du virage Auteuil. Achraf Hakimi en personne est même allé demander aux supporters de se calmer et de ne plus s'en prendre verbalement à leurs homologues lyonnais. Mais, en fin de rencontre, le même chant a de nouveau été entendu, sans que cette fois l'arbitre et le délégué de la LFP ne réagissent. C'en était trop pour les chastes oreilles de Laurent Prud’homme, Matthieu Louis-Jean et Daniel Congré. En effet, selon Olympique et Lyonnais, les trois dirigeants de l'OL ont quitté la tribune du Parc des Princes, agacés que ce chant anti-Lyonnais puisse encore résonner dans le stade parisien malgré les menaces. Et personne n'a eu d'explication, puisque le trio rhodanien n'est pas réapparu.
Les chants insultants ont continué, les dirigeants lyonnais ont quitté la corbeille du Parc des Princes 5 minutes avant la fin du match #PSGOL
— Olympique-et-Lyonnais (@oetl) December 15, 2024
Cette attitude peut se comprendre, mais, de nombreux commentaires faits sur les réseaux sociaux ont rappelé à Laurent Prud’homme, Matthieu Louis-Jean et Daniel Congré que l'an dernier, Bradley Barcola avait été accueilli par des chants tout aussi injurieux lors de son retour au Groupama Stadium. Même la famille du joueur passé au PSG ayant été ciblé sans que la rencontre soit stoppée et du côté de Paris personne ne l'a oublié. « Ptdr c'est vrai qu'à Lyon, vous êtes des petits chatons du mignon.. Je vous rafraîchis la mémoire ? Barcola à Lyon l'année dernière, rien que ça ? », « Hâte du match retour et vos chants sur Barcola (petit polisson j’imagine)… », « Les dirigeants lyonnais se sont barrés … à 3-1 c pas pareil ». Quoi qu'il en soit, les autorités vont rapidement devoir fixer les limites à ce qui peut s'entendre dans un stade ou pas, car il est évident que désormais la frontière est très floue pour tout le monde, y compris les arbitres qui doivent dorénavant écouter également les tribunes et savoir ce qui est bien ou pas.