L’OL ne se faisait pas forcément trop d’illusions avant de défier le Zénith ce mardi soir. Face au champion de Russie et leader de la poule, le club rhodanien espérait bien réaliser un coup, mais se préparait clairement au pire.
Hubert Fournier a beau avoir tenté de changer les choses avec son schéma tactique et l’utilisation de ses joueurs, rien n’y a fait et Lyon a subi la loi du club de Saint-Pétersbourg (3-1). Exploit individuel, solidité défensive, efficacité offensive, la différence a été plus que palpable pour Daniel Riolo, qui estime que ce match résume assez bien la campagne de l’OL en Ligue des Champions. Les vice-champions de France n’ont pas le niveau, et cela saute au visage pour le consultant de RMC, qui comme à son habitude ne mâche pas ses mots.
Jallet en après-skis
« Dès le couloir, on a senti l’OL comme étranger à l’événement à venir. Le Zénith est meilleur et c’est comme si tout le monde le sentait trop tôt. Gelé, l’OL débute mal. Jallet, le meilleur lyonnais depuis le début de la saison, semble jouer en après-skis. Lui et toute la défense se déchirent d’entrée. 1-0 après 2 minutes, pour une équipe comme le Zénith qui préfère jouer en contre, c’est du caviar.
Le problème de l’OL, c’est d’être tendre. Depuis le début de la compétition, on a l’impression que c’est une équipe d’enfants. Et comme rien ne va au quotidien, la confiance est loin. Pourtant ce Zénith est loin d’être impressionnant. Trois ou quatre vrais bons joueurs, une tactique simple (…). En attendant, l’OL a encore perdu en Ligue des champions. L’emballement de la saison dernière sur la jeunesse lyonnaise était évidemment exagéré. Une tendance L1, sans humilité, sans lucidité. Je ne veux même pas repenser à ce que j’ai entendu au moment du tirage au sort des groupes de cette Ligue des champions. Hulk, Danny, Witsel, Garay… Lyon n’a pas de joueurs de cette trempe », a résumé un Daniel Riolo pour qui l’OL n’aura fait que de la figuration en Ligue des Champions cette saison.